Expérience personnelle :
Cet automne, lors de la vaccination contre la grippe, alors que je ne me savais pas encore atteinte de la sclérose en plaques, mais parce que depuis quelques années je trouvais que mon corps capotait vraiment solide quand je me tapais un virus, je suis allée me faire vacciner.
Quelques jours plus tard, mes symptômes au mois que j'avais depuis déjà belle lurette et que je pensais être des SPM difficiles d'une femme à la mi quarantaine peut-être sur le bord de «ménopauser», ont été amplifiés. Est-ce le hasard ou est-ce que c'était juste la maladie qui était en train de prendre de l'expansion sur ma personne? Je ne saurai pas vraiment vous le dire. Cependant, après y avoir réfléchi longuement et m'être rendue compte que mes supposés SPM duraient finalement presque tout le temps depuis la fin août, il me semble censé de croire que la vaccination n'a pas eu grand chose à y avoir. D'ailleurs, vu que pour la première fois en une décennie je ne me suis pas tapé une grippe durant le temps des fêtes, il est très clair pour moi que je retournerai me prémunir contre ça à l'automne 2020 si le neurologue ne me dit pas que c'est contre-indiqué.
L’objectif de la vaccination est de prévenir les maladies infectieuses contagieuses, rôle particulièrement important pour les patients souffrant d’une maladie auto-immune, telle que la sclérose en plaques (SEP). En effet, la prévention des maladies infectieuses par la vaccination permet d’éviter le déclenchement ou la réactivation des maladies inflammatoires du système nerveux central.
Cependant, les vaccins peuvent aussi, dans certaines circonstances, induire des réponses auto-immunes qui pourraient déclencher ou aggraver ces maladies inflammatoires. Cette dualité des faits ne rend pas aisée la décision du patient et le conseil du médecin, qui doit proposer le meilleur rapport bénéfice/risque possible.
Pour tout lire l'article, cliquez ici : Vaccinations et sclérose en plaques (Pr. Thibault Moreau Service de neurologie au CHU de Dijon Président du Comité médico-scientifique de la Fondation ARSEP)
À RETENIR :
• La vaccination chez les personnes atteintes de SEP est nécessaire pour prévenir les infections qui sont sources de poussées.
• Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas recommandé dans la SEP.
• Un délai de 2 semaines après de hautes doses de glucocorticoïdes est nécessaire pour une vaccination.
• La vaccination contre l’hépatite B et l’HPV ne montre pas un déclenchement de la maladie dans les larges études de population.
• La mise à jour des vaccins doit être effectuée avant la mise sous traitement immuno-actif.
• Sous traitement immunosuppresseur, les vaccins vivants doivent être évités.
• Les manifestations neurologiques survenant après une vaccination ne sont pas forcément un début de SEP.
PEUT-ON VACCINER UN ENFANT ou un adolescent dont l’un des parents a la SEP ?
Manifestement, des facteurs génétiques interviennent dans le risque de développer une sclérose en plaques mais leur importance est mineure, au point qu’ils ne doivent pas influer sur les décisions de la vie courante pour les malades et leur famille. Il n’existe donc pas de raison valable de déconseiller les vaccinations aux proches de malades atteints de sclérose en plaques et en particulier à leurs enfants.
Cet automne, lors de la vaccination contre la grippe, alors que je ne me savais pas encore atteinte de la sclérose en plaques, mais parce que depuis quelques années je trouvais que mon corps capotait vraiment solide quand je me tapais un virus, je suis allée me faire vacciner.
Quelques jours plus tard, mes symptômes au mois que j'avais depuis déjà belle lurette et que je pensais être des SPM difficiles d'une femme à la mi quarantaine peut-être sur le bord de «ménopauser», ont été amplifiés. Est-ce le hasard ou est-ce que c'était juste la maladie qui était en train de prendre de l'expansion sur ma personne? Je ne saurai pas vraiment vous le dire. Cependant, après y avoir réfléchi longuement et m'être rendue compte que mes supposés SPM duraient finalement presque tout le temps depuis la fin août, il me semble censé de croire que la vaccination n'a pas eu grand chose à y avoir. D'ailleurs, vu que pour la première fois en une décennie je ne me suis pas tapé une grippe durant le temps des fêtes, il est très clair pour moi que je retournerai me prémunir contre ça à l'automne 2020 si le neurologue ne me dit pas que c'est contre-indiqué.
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L’objectif de la vaccination est de prévenir les maladies infectieuses contagieuses, rôle particulièrement important pour les patients souffrant d’une maladie auto-immune, telle que la sclérose en plaques (SEP). En effet, la prévention des maladies infectieuses par la vaccination permet d’éviter le déclenchement ou la réactivation des maladies inflammatoires du système nerveux central.
Cependant, les vaccins peuvent aussi, dans certaines circonstances, induire des réponses auto-immunes qui pourraient déclencher ou aggraver ces maladies inflammatoires. Cette dualité des faits ne rend pas aisée la décision du patient et le conseil du médecin, qui doit proposer le meilleur rapport bénéfice/risque possible.
Pour tout lire l'article, cliquez ici : Vaccinations et sclérose en plaques (Pr. Thibault Moreau Service de neurologie au CHU de Dijon Président du Comité médico-scientifique de la Fondation ARSEP)
À RETENIR :
• La vaccination chez les personnes atteintes de SEP est nécessaire pour prévenir les infections qui sont sources de poussées.
• Le vaccin contre la fièvre jaune n’est pas recommandé dans la SEP.
• Un délai de 2 semaines après de hautes doses de glucocorticoïdes est nécessaire pour une vaccination.
• La vaccination contre l’hépatite B et l’HPV ne montre pas un déclenchement de la maladie dans les larges études de population.
• La mise à jour des vaccins doit être effectuée avant la mise sous traitement immuno-actif.
• Sous traitement immunosuppresseur, les vaccins vivants doivent être évités.
• Les manifestations neurologiques survenant après une vaccination ne sont pas forcément un début de SEP.
PEUT-ON VACCINER UN ENFANT ou un adolescent dont l’un des parents a la SEP ?
Manifestement, des facteurs génétiques interviennent dans le risque de développer une sclérose en plaques mais leur importance est mineure, au point qu’ils ne doivent pas influer sur les décisions de la vie courante pour les malades et leur famille. Il n’existe donc pas de raison valable de déconseiller les vaccinations aux proches de malades atteints de sclérose en plaques et en particulier à leurs enfants.
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